Été, coin-coin, monde parallèle
夏日,嘎嘎,平行世界
13/04-15/05 2024
Dans cette première exposition personnelle de Toba Yang à la galerie, l'artiste dévoile une exploration des multiples supports qu'elle utilise son œuvre picturale: la peinture à l'huile, le tricot, la tapisserie et le dessin numérique. Le passage d'un médium à l'autre reflète l'état d'esprit détendu et confortable dans lequel elle crée. À travers les trois mots apparemment disparates du titre de l'exposition - Été, Coin-coin, Monde parallèle - Toba Yang établit une connexion subtile entre des mondes divergents.
Le titre indique clairement les trois séries d'œuvres dans l'exposition. Cette disposition construit en fait le cadre d'une narration poétique. Ces œuvres complètent l'écriture d'un poème à partir de différentes dimensions : la mise en place de l'atmosphère (Série Été), la présentation du contenu (Série Monde parallèle), et même la ponctuation (Coin-coin).
La poésie est par nature un moyen de transgresser les limites du discours ou de la rhétorique, offrant bien plus de possibilités qu'un texte narratif. Elle transmet la plénitude des émotions au-delà des limites grâce à un langage de style concis et à des rythmes cadencé. Cette « transgression » est ce que nous voyons partout dans l'œuvre de Toba, qui n'est pas une forme d'expression précise, mais plutôt un sentiment ambigu. On peut croire que c'est l'intention de Toba, qui est très heureuse de voir son travail non pas comme une partie d'une histoire existante, mais comme des pièces assemblées en de multiples intrigues. Elles peuvent être chaleureuses, ou grotesques et mystérieuses, ou même inquiètes et déprimantes dans différentes histoires, mais cela n’enlève rien au fait qu elle sont belles et captivantes.
Toba aime enfouir des idées amusantes dans ses œuvres, comme par exemple, dans « Standing on the sole of a giant's foot », nous voyons une fille debout sur la plante du pied d’un géant, le géant semble être à l'envers, ce qui rend cette figure demesurée instantanément sympathique et agréable. Dans « La volonté des feuilles rondes », les racines de la feuille ronde ont une volonté propre, mais elles existent sous une forme qui peut facilement être négligée. Il ne s'agit pas des deux côtés d'une même pièce, mais plutôt de deux lignes d'histoire bien établies qui existent depuis longtemps, chacune se développant indépendamment, et lorsqu'elles se rencontrent soudainement un jour, nous réalisons subitement qu'il s'agit de deux extrêmes différents.
La série « Mondes parallèles » de Toba que la légèreté et la lourdeur coexistent, et que le choix de ce que l'on veut être est une décision qui doit être prise par un individu indépendant. Tout comme l'imagerie d'un poème fluctue généralement, et nous décidons nous-mêmes de choisir le côté mélancolie ou le côté espoir.
ZETO Galerie
18 rue Chapon
Le titre indique clairement les trois séries d'œuvres dans l'exposition. Cette disposition construit en fait le cadre d'une narration poétique. Ces œuvres complètent l'écriture d'un poème à partir de différentes dimensions : la mise en place de l'atmosphère (Série Été), la présentation du contenu (Série Monde parallèle), et même la ponctuation (Coin-coin).
La poésie est par nature un moyen de transgresser les limites du discours ou de la rhétorique, offrant bien plus de possibilités qu'un texte narratif. Elle transmet la plénitude des émotions au-delà des limites grâce à un langage de style concis et à des rythmes cadencé. Cette « transgression » est ce que nous voyons partout dans l'œuvre de Toba, qui n'est pas une forme d'expression précise, mais plutôt un sentiment ambigu. On peut croire que c'est l'intention de Toba, qui est très heureuse de voir son travail non pas comme une partie d'une histoire existante, mais comme des pièces assemblées en de multiples intrigues. Elles peuvent être chaleureuses, ou grotesques et mystérieuses, ou même inquiètes et déprimantes dans différentes histoires, mais cela n’enlève rien au fait qu elle sont belles et captivantes.
Toba aime enfouir des idées amusantes dans ses œuvres, comme par exemple, dans « Standing on the sole of a giant's foot », nous voyons une fille debout sur la plante du pied d’un géant, le géant semble être à l'envers, ce qui rend cette figure demesurée instantanément sympathique et agréable. Dans « La volonté des feuilles rondes », les racines de la feuille ronde ont une volonté propre, mais elles existent sous une forme qui peut facilement être négligée. Il ne s'agit pas des deux côtés d'une même pièce, mais plutôt de deux lignes d'histoire bien établies qui existent depuis longtemps, chacune se développant indépendamment, et lorsqu'elles se rencontrent soudainement un jour, nous réalisons subitement qu'il s'agit de deux extrêmes différents.
La série « Mondes parallèles » de Toba que la légèreté et la lourdeur coexistent, et que le choix de ce que l'on veut être est une décision qui doit être prise par un individu indépendant. Tout comme l'imagerie d'un poème fluctue généralement, et nous décidons nous-mêmes de choisir le côté mélancolie ou le côté espoir.
ZETO Galerie
18 rue Chapon